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 Wilwarin Elessarion

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Wilwarin Elessarion

Wilwarin Elessarion


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Date d'inscription : 23/01/2011

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MessageSujet: Wilwarin Elessarion   Wilwarin Elessarion Icon_minitimeLun 24 Jan - 1:31

Nom : Elessarion

Premier prénom : Wilwarin (c’est le nom choisit par son père, celui qu’il utilise tous les jours)

Deuxième prénom : Elwë (c’est celui choisit par sa mère, mais il l’a oublié depuis longtemps)

Age : 23 ans

Race : difficile à dire, surement mi elfe, mi hybride (kitsune).

Classe : rodeur, gardien, mage.


Description physique :
Wilwarin mesure environ 1m80 pour 70 kg. Son corps, comme celui de tous les elfes, est plutôt svelte et élancé, sculpté par une musculature fine, fruit de la vie qu’il mène et qu’on ne pourrait pas vraiment qualifier de paisible. Son visage, aux traits fins et réguliers, est aussi une marque de son appartenance à la race des elfes, tout comme ses oreilles pointues. Cependant ses cheveux bruns, plutôt longs et éternellement indisciplinés, et ses yeux jaunes, fendus d’une pupille en forme de losange, sont des caractéristiques d’une autre race : les kitsune. Autrefois, il avait aussi une queue mais elle lui a été coupée à la naissance car sinon il n’aurait pu vivre en paix. La seule trace qui lui en reste est une cicatrice ronde au niveau de son coccyx, juste à la naissance de ses fesses. Ses cheveux lui couvrent constamment une partie de son visage, dissimulant ses yeux peu habituels pour un elfe derrière de longues mèches brunes. Ses oreilles elles, résistent à ce traitement et lorsqu’on le croise dans la rue, il semble indéniable que l’on ait affaire à un elfe. D’ailleurs, il faut être plus que très observateur pour remarquer l’étrangeté de ses prunelles car il y fait constamment attention et a appris depuis longtemps à les masquer efficacement, derrière une barrière de cheveux, de façon tout à fait naturelle. De plus, il existe tellement de choses peu communes en Edelen que même si quelqu’un remarquait cette particularité, elle passerait surement inaperçue.
Il s’habille généralement d’habits sombres qui lui permettent de passer inaperçu. Il a aussi pris l’habitude de masquer le bas de son visage dans une grande écharpe noire/marron.


Description du caractère :
Indépendant. Voilà un mot qui définit parfaitement bien Wilwarin. Il est allergique à tout ce qui touche l’autorité. Cependant, il ne se considère pas comme une personne libre : il est enchainé par une promesse qu’il a faite il y a longtemps. Alors certes il est indépendant mais ses ailes ne peuvent se déployer tant qu’il n’aura pas accompli ce qu’il a promis de faire.
Il aime se battre et il sait bien le faire. Provoquer n’ai pas trop son genre cependant il répondra volontiers et avec un enthousiasme effrayant, à un combat.
Il n’est guère bavard et ne parle que lorsque c’est nécessaire. Ce n’est pas lui qui philosophera sur la couleur d’une fleur ou sur le prix de telle ou telle marchandise. Lorsqu’il était plus jeune, c’était un vrai moulin à parole. Il passait son temps à raconter des histoires, à poser des questions, à trouver des réponses… Cependant, le petit garçon a changé. Il a muri, grandi, vécu des choses et l’adulte qu’il est devenu ne parle plus. Il n’a plus de question à poser car ne se fait plus d’illusions sur le monde.
C’est quelqu’un de très généreux et de très doux mais il ne s’en souvient plus, il l’a simplement oublié. Enfoui au plus profond de lui-même, cette douceur ressort parfois même s’il ne le voit pas. Pour lui, il n’y a pas de place pour ces sentiments dans ce monde, ils n’existent plus vraiment. Il pense n’être habité que par de la haine ce qui est totalement faux mais il ne veut pas y penser.


Histoire :

(Narrateur) Wilwarin ne vous racontera pas son histoire, il n’aime pas parler. C’est donc moi qui vais le faire…
(Wil) Nan mais c’est bon, pas la peine de me taper l’affiche, t’es pas obligé de dire tout ça !
(Narrateur) Mais quel vocabulaire ! (aux lecteurs) Rassurez-vous, il ne parlera plus comme ça après.
(Wil) Ah ouais et pourquoi ça d’abord !
(Narrateur) Parce que c’est moi qui décide ici !
(Wil) Tu veux te battre ?!
(Narrateur) Ok pas de problème ! Amène-toi !

Vont se battre.

(Narrateur de secours) Bon alors, pendant qu’il se dispute on peut enfin commencer l’histoire… Mais… pourquoi moi je suis le narrateur de secours ?! C’est injuste ! Je veux être le narrateur principal !
(…) Pas possible la place est déjà prise.
(Narrateur de secours) Ah bon ?! Par qui que j’aille lui faire sa fête ?!
(…) Euh il est là-bas en train de se battre…
(Narrateur de secours) Une baston ?! Parfait ! J’ai besoin de me défouler !

Pars en courant rejoindre les deux autres.

(…) Bon ben c’est moi qui vais continuer alors. Moi ? Mais je suis qui en fait ?... Alala ça n’en finira jamais… Wil ! Vient raconter ton histoire pendant que je vais m’amuser moi aussi !
(Wil) Quoi ! Mais non ! Et puis c’est quoi ce surnom débile !
(…) Allez te fait pas prier, de toute façon je m’en vais…

Part aussi en courant rejoindre les deux autres narrateurs qui se font bien plaisir à se taper dessus.

(Wil) Puisqu’il le faut…
Je suis né dans un petit village, dans un coin paumé…
(Narrateur, narrateur de secours, …) WIL ! Parle correctement !
(Wil) Bon alors, je suis né dans un petit village, isolé du reste du monde mais proche de beaucoup de choses. Mon père, Elessar était un elfe…
Non mais sérieux c’est pas à moi de raconter mon histoire, après ils vont tous croire que je suis bavard ! Allez revenez !
(Fusion des trois excités qui étaient en train de se battre) Bon d’accord si tu insistes je vais le faire.

Wilwarin est né de l’union d’un elfe et d’une kitsune, dans un village isolé du reste du monde. Il grandit dans un cocon d’amour créé par son père Elessar, un elfe de haute taille, au corps élancé et musclé, au visage fin, aux traits altiers et nobles, mais où la suffisance était totalement absente, à la chevelure aussi étincelante qu’un champ de blé par une belle après-midi d’été, et aussi douce que la soie, et sa mère Lucia, une kitsune d’une beauté à couper le souffle, au visage fin et aux yeux d’un jaune magnifique, troublant et sauvage, à la chevelure brune aux reflets roux au soleil, au sourire malicieux et délicieux.

Enfant unique, les cinq premières années de sa vie, il connut le bonheur d’être un grand frère à la naissance de Jack Anárion Elessarion, petit bout de chou aussi blond que Wil était brun. A eux deux, ils révolutionnèrent le village de leurs jeux et de leur joie de vivre. Ils étaient inséparables et lorsqu’on en apercevait un, l’autre n’était généralement pas bien loin. Les habitants étaient habitués à les voir gambader joyeusement et ne prêtaient plus attention à leurs caractéristiques physiques particulières dues au mélange des races. De plus, leurs parents étaient connus et appréciés de tous pour leur gentillesse, leur implication dans la vie du petit village et pour leur respect de la vie. Les deux garçons s’épanouirent donc ainsi, entourés d’amour et jouant comme tous les autres enfants de leur âge ou presque. Intrépides, certaines de leurs activités étaient pour ainsi dire, peu conseillées. L’une des plus dangereuses restait sans doute la chevauchée d’ours. Le but du jeu était de s’approcher du plantigrade en grimpant dans un arbre près de lui, de lui sauter sur le dos et de rester ainsi le plus longtemps possible. Ils s’en étaient toujours sortis indemnes, avec, cela dépendait des fois, soit des bleus, des bosses, soit quelques griffures voire quelques jolies entailles lorsqu’ils n’avaient pas courus assez vite. Ils rentraient chez eux le soir, épuisés, mais ravis de la journée qu’ils avaient vécu. Après le diner et le bain venait ensuite le temps des histoires. La petite famille s’installait soit devant le feu en hivers ou alors sur le toit en été et lorsqu’ils étaient tous confortablement installés, Elessar ou Lucia racontait. C’étaient des moments magiques.
Lorsqu’ils ne jouaient pas, ils apprenaient avec leur père ou leur mère, essayant de comprendre comment fonctionnait le monde, qui ils étaient, et pourquoi et à quoi il fallait qu’ils fassent attention. Lucia leur enseigna l’histoire des kitsune, leurs capacités et leurs pouvoirs. Elle leur apprit à survivre dans la forêt, à grimper aux arbres, à courir plus vite que tout, à se battre à mains nues, à peindre et à lire, activités familiales d’ailleurs. Elessar leur apprit à réfléchir, à chasser, à se servir de leurs mains, à parler aux animaux et à entendre la nature. Il leur enseigna comment se servir de la magie Ikaë, composée de la magie Ileë et de la magie Kaë. Il leur apprit à se battre, avec une épée, un bâton ou tout ce qu’ils pouvaient tomber sous leurs mains, à se servir d’un arc et d’une fronde, à fabriquer eux-mêmes leurs propres flèches.

Les deux frères grandirent donc ensemble, apprenant plus ou moins les mêmes choses, chacun à leur propre rythme. Cependant cette vie était trop belle pour durer. Trop d’insouciance et de bonheur ne peut attirer que le malheur, comme si l’équilibre devait être rétabli.
C’était une chaude soirée d’été. Le temps était lourd et les nuages commençaient à s’amonceler au nord, éclairés par le soleil couchant, leur donnant ainsi une teinte dorée. La luminosité, atténuée par les nuages, ajoutait de la lourdeur au paysage. Wil se hâtait. Il aurait déjà dû être rentré. Ses parents et son frère devaient s’inquiéter. Un grondement lointain fit frémir ses oreilles. Il sauta par-dessus un tronc mort et accéléra encore sa course. Cela faisait maintenant une demi-heure qu’il courrait dans les bois, un sentiment d’urgence niché au fond de son ventre lui tordant l’estomac. Il s’était laissé emporter par sa chasse. Obnubilé par sa proie, il n’avait pas vu que celle-ci l’avait emmené au cœur de la forêt et plus loin encore. Il entendait déjà son père le sermonner à ce sujet et soupira avant d’attraper une branche pour se hisser en souplesse. Se rétablissant dans l’arbre, il repartit de plus belle. Attrapant une liane, il se balança et atterrit sur ses pieds quelques mètres plus loin. Déjà il courrait de nouveau, esquivant habilement les branches qui étaient en travers de son chemin. Il fallait qu’il se dépêche, il le sentait, son instinct lui criait que quelque chose n’allait pas.
Alors qu’il arrivait au chemin de terre qui menait au village puis plus loin à sa maison, le vent se leva, apportant avec lui une odeur singulière de bois brûlé et autre chose de plus indéfinissable. Il fut parcouru d’un frisson et repris sa course. Levant la tête, il distingua de la fumée qui s’élevait dans le ciel, une fumée noire qui se lançait à l’assaut du ciel, cachant les derniers rayons de soleil. Le cœur du jeune garçon de douze ans fit un bond dans sa poitrine lorsqu’il comprit d’où venait la fumée. Le vent qui venait du nord lui rapportait de plus en plus d’odeurs au fur et à mesure qu’il se rapprochait. Lorsqu’il arriva enfin au village, une vision d’horreur et d’apocalypse l’attendait. Partout où son regard se posait, des maisons brulaient et les flammes qui dansaient aux fenêtres projetaient des ombres terrifiantes sur le sol, jonché de cadavres ensanglantés. Des hommes, des femmes, des enfants, il n’y avait eu aucune pitié, aucune différence. Ils étaient maintenant tous égaux dans la mort, leur sang abreuvant la terre sur laquelle ils reposaient. Wil s’était arrêté au centre de la place principale. Autour de lui tout n’était plus que chaos et destruction. L’odeur de brulé et de sang était insupportable. Que s’était-il passé ? Qui était venu ? Pourquoi avaient-ils tout détruis ? Que cherchaient-ils ?
Un nouveau grondement du ciel le fit sursauter et reprendre ses esprits. Son père ! Sa mère ! Son frère ! Où étaient-ils ? Allaient-ils bien ? Faisant volte-face, il s’élança sur le chemin qui menait à sa maison. Tout en courant, il se répétait : pourvu qu’il ne leurs soit rien arrivé ! Cependant la vision de sa maison brulant mit à ses espoirs et à sa raison. Il se précipita à l’intérieur, tel un dément, aveugle aux flammes qui léchaient les murs de l’habitation, appelant sa mère, son père et son frère.

- Maman ! Papa ! Jack ! Où êtes-vous ?

La chaleur qui régnait à l’intérieur était insupportable. Des gouttes de sueur lui brulaient les yeux et il sentait déjà les brulures aux endroits où les flammes l’avaient atteint. Cependant il s’en moquait, il n’en avait plus conscience. Il passait de pièce en pièce tout en continuant à crier.


- Jack ! JACK ! Réponds-moi ! PAPA ! MAMAN !

Le craquement du bois en train de brûler était le seul bruit encore audible dans cette fournaise. Inconscient du danger qu’il courrait Wilwarin se précipita à l’étage. L’escalier n’avait pas encore pris feu aussi put-il atteindre le niveau supérieur sans problème. Le plancher était brulant. Après avoir fait le tour des pièces il dut se rendre à l’évidence : sa famille n’était plus dans la maison. Alors qu’il allait redescendre, une vague de chaleur le frappa. Le feu s’était engouffré dans l’escalier et il était désormais impossible de descendre par là. Wil fit donc la dernière chose qui lui restait à faire : sauter. Il prit son élan et se jeta par une fenêtre, brisant au passage le carreau qui n’avait pas encore éclaté sous la chaleur. Les bouts de verres lui égratignèrent le visage, laissant des sillons sanglants sur sa peau. Il avait bien calculé son coup : il atterrit dans le tas d’herbes que son père avait coupé la veille. En se relevant, il sentit une violente douleur au niveau de son épaule qui faillit le faire s’évanouir. Il avait dû se déboiter quelque chose en tombant. Serrant les dents, il fit le tour de sa maison qui ne ressemblait plus vraiment à une maison, en se tenant le bras avec son autre main.

Revenu sur le devant du bâtiment, il se mit à chercher des indices qui lui permettraient de savoir où était passée sa famille. Ces yeux de pisteurs eurent vite fait de repérer les traces de ceux qui étaient venus ici. Plus profondes que la moyenne, leurs empreintes ne laissaient rien présager de bon. Wil repéra des traces de lutte sur le côté droit de la maison, dans le jardin, en limite de forêt. La fumée qui se dégageait lui brouillait la vue et empêchait de voir à plus de deux mètres. Il venait de dépasser la cabane du jardin quand soudain il se figea. Là ! Par terre ! Il y avait quelque chose, une forme sombre. Il fit quelques pas et soudain l’horrible vérité lui fut dévoilée. Il tomba à genoux. Son cri déchira le silence. Au même moment un éclair fendit le ciel et le tonnerre éclata, comme un écho de son désespoir. La pluie se mit à tomber, doucement d’abord puis tout le paysage fut masqué par les gouttes qui tombaient par centaines de milliers, noyant chaque parcelle de ce monde. Bientôt le feu ne fut plus qu’un souvenir. De la maison il ne restait que des planches carbonisées encore fumantes et qui bientôt seraient gorgées d’eau. L’attente avait enfin cessé et le ciel déversait maintenant sa tristesse sur ce monde.

Wilwarin n’était plus rien. Prostré à genoux par terre, il regardait sans le voir le corps de son père. Les larmes coulaient de ses yeux, se mélangeant aux gouttes de pluie. Ses habits avaient rapidement été mouillés et n’étaient plus qu’une masse informe et froide sur ses épaules. Cependant il ne s’en rendait même pas compte. Son cœur était brisé, tout comme son corps. Il n’avait plus aucune force, plus aucune volonté, plus aucune envie. Il n’était plus que douleur. Il resta ainsi jusqu’à ce que la pluie arrête de tomber et encore après, lorsque le soleil eu de nouveau fait son apparition. Ce n’est que lorsqu’une souris passa devant ses yeux que ceux-ci se mirent en mouvement.

Deux jours s’étaient écoulés. Deux jours pendant lesquels il était resté là, dehors, sous la pluie, le vent, le soleil. Bravant les éléments sans s’en rendre compte, incapable de faire quoi que ce soit. La souris l’avait sorti de sa torpeur mais pas de sa douleur. Il se leva, retenant un cri lorsque son épaule se rappela à son bon souvenir. Il était vide, ne pensait à rien à part à une chose : enterrer son père. Il trouva une pelle dans la cabane qui avait résisté au feu et entreprit de creuser un trou, juste sous l’arbre préférer d’Elessar : un vieux cerisier. Il lui fallut beaucoup de temps car il ne pouvait pas utiliser ses deux bras. Une fois que le trou fut près il porta son père comme il le put, c'est-à-dire, il le traina jusqu’à ce que son corps disparaisse dans le noir. La nuit venait de tomber et aucune lumière n’éclairait la tombe. Il reboucha le trou, avec sa main valide et recouvrit ensuite la terre avec des pierres de façon à ce qu’aucun animal ne vienne déterrer son père.

Lorsque Wilwarin partit de chez lui pour ne plus jamais y revenir, l’aube se levait, réveillant les couleurs. Il marchait, aveugle à cette beauté, emprisonné dans sa douleur, insensible à tout ce qui se passait autour de lui. Il erra ainsi pendant des heures, des jours, sans manger, sans boire. Il ne savait pas où il allait, il s’en moquait. Il marchait un point c’est tout. Au bout de trois jours ses jambes lâchèrent et il s’effondra sur elles. Il ne pouvait plus faire un geste, le manque de nourriture, d’eau, de sommeil et la douleur lancinante de son épaule ayant eu raison de son corps. Il s’évanouit sans s’en rendre compte. Lorsqu’il se réveilla, il était allongé dans un lit. Son épaule était bandée et on avait mis une sorte de pommade sur ses diverses blessures et brulures.

Il resta un mois chez le couple qui l’avait recueilli, le temps de se rétablir. Il ne prononça pas un mot durant toute cette période mais il se mit à réfléchir et pendant que son corps récupérait des forces, son esprit lui aussi se remettait doucement. Ne sachant que faire de sa douleur, il la convertit en haine, haine dirigée contre ceux qui avaient osé détruire sa vie. Il n’avait aucun indice sur ceux qui avaient tué son père et surement enlevé sa mère et son petit frère, à part un collier qu’il avait retrouvé dans le poing d’Elessar. Le bijou ne quittait plus sa poche et lorsqu’il était seul, il le sortait, observant ses formes hideuses dans l’espoir de découvrir son secret.

Lorsqu’il partit, il ne dit rien, ne remercia pas le couple pour ce qu’ils avaient fait. Une page de sa vie venait d’être tournée et il ne regardait déjà plus derrière. Il apprit à vivre tout seul, comprenant rapidement que s’il voulait survivre il fallait qu’il se rapproche des villes. C’est ce qu’il fit. Il apprit à passer inaperçu aux yeux de tous afin de pouvoir se déplacer sans aucuns problèmes. Il apprit à se battre comme l’on se bat dans les rues lorsque sa survie passe par un petit bout de pain et que celui-ci est l’enjeu du combat. Et enfin il apprit à voler pour ne plus avoir à se battre et pour ne plus avoir faim. Il changeait souvent de ville et posait à chaque fois les mêmes questions sur le collier. Cependant personne ne savait rien.

Wilwarin arriva à Travsa avant la grande catastrophe et il y resta après vu qu’aucune autre ville n’était encore debout. Il connait désormais tous les coins et recoins de la ville, celle-ci n’a plus aucun secret pour lui, même si depuis le cataclysme la géométrie des rues s’est un peu modifiée. Il cherche toujours sa mère et son frère qui devrait maintenant avoir dix-huit ans.



Niveau : magicien en magie du feu et mage en magie de la terre, haut niveau pour rodeur et gardien.

Pouvoirs / Techniques :
Il ne sait pas se transformer comme sa mère le faisait en animal, il n’y est jamais arrivé. Cependant il a déjà atteint le niveau garou. C’est une chose étrange qu’il n’arrive pas à expliquer.
Il ne connait que quelques sorts basiques mais les maitrisent très bien.
Il est ambidextre et manie son épée aussi bien de la main droite que de la main gauche, faisant ainsi un redoutable adversaire. De plus, sa maitrise du camouflage et de la dissimulation sont des atouts précieux lorsqu’il doit se déplacer dans une foule et voler ce dont il a besoin. Messieurs les bourgeois faites attention à votre bourse !

Armes principales : une épée, celle de son père, qu’il ne quitte jamais et un arc, celui de sa mère, qu’il a retrouvé un jour sur un marché dans une petite ville.


petit bonus :
Spoiler:


Dernière édition par Wilwarin Elessarion le Lun 17 Oct - 1:31, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Wilwarin Elessarion   Wilwarin Elessarion Icon_minitimeLun 24 Jan - 1:45

[validé]
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Hanyel Hikiiru
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MessageSujet: Re: Wilwarin Elessarion   Wilwarin Elessarion Icon_minitimeLun 24 Jan - 2:07

Welecomeuhhhhh!!!

trop nyappy! trop beau Wil!!!trop beauuuuu!^^
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MessageSujet: Re: Wilwarin Elessarion   Wilwarin Elessarion Icon_minitimeLun 24 Jan - 2:09

Merci beaucoup !!! Trop contente d'y être enfin ^^
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Selaen Ruelrov
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MessageSujet: Re: Wilwarin Elessarion   Wilwarin Elessarion Icon_minitimeLun 24 Jan - 3:35

Bienvenue!
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Wilwarin Elessarion

Wilwarin Elessarion


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MessageSujet: Re: Wilwarin Elessarion   Wilwarin Elessarion Icon_minitimeLun 24 Jan - 3:42

Merci ! ^^
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MessageSujet: Re: Wilwarin Elessarion   Wilwarin Elessarion Icon_minitime

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